Kevin Grandjean

Cataratas del Iguazú

lundi 3 février 2025

Les chutes du côté brésilien étaient quelque chose de très impressionnant, mais à mon avis, les chutes du côté argentin offrent des sensations qu’il est plus dur d’avoir du côté brésilien.

En se situant juste au-dessus des chutes, il y a une sorte de vertige qui s’installe assez facilement. D’autant plus quand on voit la quantité d’eau qui chute juste sous nos pieds et que l’on imagine les forces appliquées sur les passerelles en métal sur lesquelles on se balade… mieux vaut pas trop y penser et apprécier le spectacle 😅.

Revenons un peu en arrière. Nous avons pris un taxi pour passer la frontière terrestre entre le Brésil et l’Argentine. Nous sortons du taxi du côté brésilien pour aller présenter notre passeport. Quelques minutes d’attente vu qu’il y avait beaucoup de monde au moment où nous sommes passés. Une fois le passeport vérifié, nous reprenons la route pour aller du côté argentin. Ici, tout se fait depuis le taxi. Une petite vérification et nous sommes de nouveau en route.

Nous avons logé dans une auberge de jeunesse, mais nous avons pris une chambre privée. Entre payer deux lits dans un dortoir ou prendre la chambre privée, il n’y avait pas de différence de prix. Alors autant profiter 😄.

Le soir de notre arrivée, nous avons profité de goûter au fameux boeuf argentin. Le ojo de bife avec sauce chimichurri est vraiment quelque chose à essayer au moins une fois (ou plus si l’envie vous y prend 😛).

Pour ma première expérience, ça s’est présenté comme ça. “Pas trop” de légumes, quelques patates et la pièce de viande. Il s’avère qu’il y a deux choses qui ne coûtent pas trop cher en Argentine: le vin et le boeuf. Tout le reste coûte cher. La composition du plat représente assez bien cette réalité.

Fini de parler nourriture. Passons aux choses sérieuses: les chutes.

Nous avons pris un bus pour venir aux chutes d’Iguazu depuis le village de Puerto Iguazu. Le bus part depuis la station de bus et nous dépose juste devant l’entrée du parc. Ensuite, il faut faire la queue pour acheter l’entrée.

Il n’y a pas vraiment de saison moins touristique pour les chutes d’Iguazu. Peu importe la saison, il y aura du monde. Nous avons donc dû patienter pendant une trentaine de minutes pour obtenir nos tickets. Le mois de février n’est pas censé être la bonne saison en termes de météo (saison des pluies), mais par pure chance, nous avons eu une météo absolument ensoleillée.

Une fois dans le parc, une des premières choses à faire est d’aller réserver un ticket pour le train. Le train est gratuit et permet d’aller visiter la gorge du diable qui se trouve de l’autre côté du parc.

Le train a un nombre de places limitées et lors de l’obtention du ticket, c’est pour une heure fixe. Suivant l’heure de votre voyage en train, ça peut vous empêcher de faire un autre sentier avant ou après. Il vaut donc mieux aller faire la gorge du diable assez rapidement pour pouvoir profiter de faire les sentiers après.

Sur le ticket, il y a une heure de retour indiquée, mais ce n’est pas vérifié. Seulement l’heure pour l’aller a été vérifiée.

Sur le trajet, on peut voir des agents du parc qui s’occupent de faire la circulation pour les trains. Il y a quelques points de croisement et les agents s’occupent d’actionner l’aiguillage. En observant bien, j’ai pu voir quelque chose qui va être un thème récurrent de notre voyage en Argentine.

Un thermos et un maté. Avant je parlais des deux choses qui ne sont pas chères en Argentine: boeuf et vin. Il y a deux choses que l’on retrouve partout en Argentine: Messi et le maté.

S’il y a bien une boisson nationale, c’est le maté. Il y a souvent des fontaines à eau, mais aussi des fontaines d’eau chaude pour le maté afin de remplir les thermos.

Il faut une température bien spécifique (entre 70°C et 80°C) afin de pouvoir apprécier le maté toute la journée.

Bon. Fini les apartés. Place à la raison du voyage: les chutes.

Il est dur d’imaginer en se baladant sur les passerelles qu’une grande, mais paisible, rivière passe de ça:

À ça:

On peut voir que la passerelle argentine est vraiment au plus proche de la gorge du diable.

Une vidéo permet d’apprécier un peu plus la quantité d’eau qui s’écoule chaque seconde.

La suite de la visite du parc se fait à travers des passerelles en métal et permet d’avoir différents points de vue sur les chutes.

Contrairement au côté brésilien, nous avons aperçu moins d’animaux sauvages. Mais il y avait tout de même ce tégu noir et blanc d’Argentine, ce Machaon géant et ce Poisson-chat tigré (selon ChatGPT).

Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps de faire les sentiers moins touristiques qui offrent sûrement plus de rencontres avec les animaux sauvages présents dans le parc.

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