Kevin Grandjean

Parque Nacional do Iguaçu

dimanche 2 février 2025

Premier segment de notre séjour en Argentine commence … au Brésil. Les chutes d’Iguaçu (Iguazu en espagnol) forment une frontière naturelle entre l’Argentine et le Brésil. Il est donc possible de visiter les chutes des deux côtés. D’un point de vue logistique, il était aussi plus simple pour nous d’arriver à l’aéroport de Foz do Iguaçu (Brésil) en passant par São Paulo plutôt que d’arriver à Puerto Iguazu (Argentine) via Buenos Aires.

Donc les chutes du côté brésilien viennent en premier.

Avant de visiter les chutes, je me suis pas mal renseigné sur quel côté valait le plus la peine d’être visité. Il en ressortait que les deux côtés offrent un point de vue différent. Le côté brésilien offre une vue d’ensemble et permet de mieux visualiser l’ampleur des chutes. Le côté argentin offre une vue au plus proche des chutes et permet d’être presque à côté.

Différents articles de blogs mentionnaient aussi que le côté brésilien avait plus un air de parc d’attractions et le côté argentin d’un parc protégé.

De mon point de vue, les deux sont des parcs d’attractions, mais de manière un peu différente. Le côté brésilien offre des activités qui sont en effet très touristiques : vol en hélicoptère, bateau au plus proche des chutes, hôtel au sein du parc.

Le côté argentin offre les mêmes possibilités sans le vol en hélicoptère. Au final, les deux côtés valent le détour. Il serait dommage de ne voir qu’un seul côté vu la complémentarité de chaque point de vue.

Les tarifs ne sont pas les mêmes par contre :

L’entrée du parc se situe assez loin de la ville la plus proche pour chaque côté, il faut donc aussi compter le déplacement.

Du côté brésilien, nous avons pu utiliser Uber pour environ 50 Réals (environ 8 francs). Du côté argentin, nous avons pris le bus pour 20000 ARS par personne aller-retour (environ 20 francs).

Il vaut donc mieux prévoir cette différence de prix si le but est de visiter les deux côtés.

Ceci dit, si le budget le permet, les deux côtés valent vraiment le détour.

Fini de parler de chiffres et place aux photos. Il est à noter que les photos n’arrivent pas à transmettre la beauté du lieu ainsi que la puissance de l’eau qui se déverse en cascade. Il faut être sur place pour vraiment ressentir la puissance.

Et le clou du spectacle : Garganta do Diablo

Depuis le côté brésilien, on pouvait déjà apercevoir la passerelle du côté argentin qui se trouve juste au-dessus de la gorge du diable.

Du côté brésilien et argentin, les deux parcs sont des parcs nationaux où les animaux sont protégés. Il n’est donc pas inhabituel de croiser des coatis ou des singes qui se baladent et essaient de voler la nourriture des touristes inattentionnés.

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